C'est une agence gouvernementale ayant pour but d'aider les compagnies australiennes à développer leurs affaires à l'étranger.
"Dans le cadre de l'APEC, l'Australie souhaite coopérer avec la Russie, car, pour nous, c'est un marché en plein développement et les hommes d'affaires y sont intéressés", a-t-il dit.
Le forum de l'APEC rassemblera en fin de semaine 21 leaders des pays d'Asie-Pacifique, y compris le président russe Vladimir Poutine. Le forum sera précédé d'une réunion entre les hommes d'affaires, les ministres des Affaires étrangères et du Commerce.
Selon Tim Harcourt, le forum de l'APEC en 2012 à Vladivostok suscite un vif intérêt en Australie, car la réalisation de nombreux projets intéressants pour les hommes d'affaires commence en Extrême-Orient russe, y compris Sakhaline.
Bien que les deux pays soient, avant tout, exportateurs de ressources naturelles et énergétiques, l'Australie et la Russie "peuvent coopérer dans tel ou tel domaine, comme les Australiens le font avec l'Argentine et l'Afrique du Sud dans la production de vins".
"Les Australiens peuvent proposer aux Russes des technologies et services dans le domaine de la formation des spécialistes. Nous espérons également développer le tourisme et la coopération dans l'enseignement", a indiqué Tim Harcourt.
Répondant à la question de savoir combien de temps peut prendre la création d'une zone franche dans la région, Tim Harcourt a déclaré que les négociations commerciales prendraient beaucoup de temps, car il est nécessaire de parvenir à des ententes sur un régime identique d'investissement, sur l'élimination des barrières commerciales et d'autres conditions facilitant le commerce.
"Les réformes structurelles réalisées dans le domaine du cours de change des devises, dans celui de la dépendance des institutions financières vis-à-vis de la banque centrale, la création d'un bon système de formation des spécialistes étaient l'unique raison du succès de l'ouverture de l'économie australienne", a expliqué Tim Harcourt.
Par conséquent, selon lui, les pertes éventuelles causées par la mondialisation peuvent être compensées par ses avantages. "C'est pourquoi l'essentiel est de réaliser les réformes assurant le libre échange", a résumé Tim Harcourt.
Les négociations commerciales figureront parmi les grands sujets au sommet actuel de l'APEC, de même que le réchauffement climatique et les problèmes de la sécurité.
