Selon M. Grigoriev, un rapport préparé par la Chambre du livre russe pour le premier semestre de 2007 fait état de 52.000 titres enregistrés par cet établissement, soit 8.000 titres de plus que pendant la même période de 2006. Dans le même temps, le rapport constate une légère réduction des tirages durant le premier semestre de l'année en cours.
Pendant les six premiers mois de 2007, il a été tiré 290 millions de livres et de brochures, soit 10 millions de moins que pendant la même période de l'année précédente. "Cela tient à une maladie propre à l'industrie éditoriale: la centralisation. Depuis quelques années, cette maladie ne cesse de s'aggraver en Russie", a souligné M. Grigoriev.
Ainsi, 60% des titres ont vu le jour à Moscou, 10% à Saint-Pétersbourg, le reste étant édité dans les autres régions du pays.
Il est aussi à noter que durant le premier semestre de l'année en cours, 6.000 oeuvres étrangères ont paru en traduction russe. Environ 4.000 d'entre elles ont été traduites de l'anglais. Les livres français et allemands arrivent loin derrière.
"Nous restons une nation qui se suffit pleinement à elle-même: les auteurs russes exercent leur talent dans tous les genres littéraires", a rappelé le responsable de Rospetchat.
Il a ajouté que ces 2 à 3 dernières années, le nombre de manuels et d'ouvrages de vulgarisation scientifique pour enfants avait doublé.