"Les recherches scientifiques ne coûtent pas cher dans notre pays. Nos tarifs sont très compétitifs sur le marché international. Nous pourrions exporter certains systèmes", a-t-il indiqué, cité par l'agence Press trust of India.
Parmi les armements qui pourraient intéresser les acheteurs potentiels, le représentant de la DRDO a cité les armes d'infanterie, les radars et les missiles, y compris le missile supersonique russo-indien BraMos.
Selon lui, plusieurs pays ont déjà manifesté leur intérêt pour l'achat de ce missile.
Cependant, les armements indiens ne seront livrés qu'aux Etats amis et du tiers monde, a-t-il prévenu.
"Nous adopterons une approche très sélective pour leur transfert à d'autres pays. Nous ne pouvons pas nous permettre de les livrer à des pays inamicaux à l'égard de l'Inde", a souligné le représentant de la DRDO.
En outre, une compagnie indienne productrice de masques à gaz a déjà demandé à être autorisée à exporter ses produits conçus à la DRDO, a-t-il ajouté.
Selon W. Selvamurti, son organisation pourra se consacrer plus sérieusement à l'exportation une fois satisfaits les besoins des forces armées indiennes en armements.
L'entreprise russo-indienne BraMos a été fondée en 1998. Son nom provient du fleuve indien Brahmapoutre et de la rivière russe Moscova. Son partenaire russe est le NPO (groupement science-production) Machinostroïenia.
Le premier lancement du missile commun a été effectué fin 2004. Le missile de stationnement maritime a été remis aux forces navales indiennes en 2006. L'armée indienne a reçu la version terrestre du missile en juin. La version aérienne du BraMos est encore en cours de conception.