Aux termes du mémorandum, les deux banques envisagent de coopérer dans des domaines comme les infrastructures de transport et autres, ainsi que l'agriculture.
Le mémorandum définit également les formes de cette coopération: le cofinancement des projets sélectionnés, les consultations pratiquées à différents niveaux, le renforcement et le développement des institutions, l'organisation de séminaires et de cours de formation pratique, l'échange d'information.
"Le but de la coopération est d'élargir les potentialités d'affaires dont disposent les pays membres de la BEAD et de la BID, et de resserrer leurs liens bilatéraux en vue de mieux utiliser les ressources financières octroyées par les parties", souligne le communiqué de presse.
Instituée par la Russie et le Kazakhstan en janvier 2006, la Banque eurasiatique de développement est un organisme financier appelé à favoriser le développement de l'économie de marché dans les pays fondateurs, à stimuler leur croissance économique et à diversifier leurs relations économiques et commerciales bilatérales. Le capital social de la BEAD est de 1,5 milliard de dollars. La banque est ouverte aux nouvelles adhésions.
La Banque islamique de développement a commencé son activité en 1975. Au moment de sa création, la BID réunissait 22 Etats membres. Elle en compte aujourd'hui 55, dont six anciennes républiques soviétiques: l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan. Fondée sur les principes de la charia, la BID a pour mission de contribuer au développement économique et au progrès social dans les pays fondateurs, ainsi que de soutenir les communautés musulmanes dans le monde entier.