"La construction de l'Europe restera la priorité absolue de notre politique étrangère. Sans Union européenne forte et active, la France ne pourrait apporter de réponse efficace aux défis de notre temps", a souligné M. Sarkozy.
Il a également évoqué la possibilité d'une reprise des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. "La France ne s'opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l'Union et la Turquie soient ouverts dans les mois et les années qui viennent, à condition que ces chapitres soient compatibles avec les deux visions possibles de l'avenir de leurs relations : soit l'adhésion, soit une association aussi étroite que possible sans aller jusqu'à l'adhésion", a précisé le président français.
M. Sarkozy a rappelé qu'il avait prôné cette seconde formulé pendant sa campagne électorale et qu'il n'avait pas changé d'avis.
Le président a également souligné qu'il "souhaitait remettre l'Europe en marche" en proposant un traité d'union simplifié. "Je souhaite que, d'ici la fin de l'année, soit créé par les 27 un comité de dix à douze sages de très haut niveau" pour "réfléchir à cette question simple mais essentielle : "quelle Europe en 2020-2030 et pour quelles missions?", a indiqué M. Sarkozy.