"Nous devons défendre le statut de l'Ukraine en-dehors des blocs", a notamment déclaré Alexandre Moroz.
Et d'ajouter qu'une telle attitude de Kiev serait accueillie tout à fait normalement en Europe et dans le monde, tout en permettant à l'Ukraine d'économiser d'importants fonds budgétaires.
Intervenant devant les électeurs dans la ville de Tcherkassy, Alexandre Moroz a avancé que l'une des raisons pour lesquelles des législatives anticipées avaient été annoncées en Ukraine résidait dans "la nécessité de satisfaire les intérêts des "superpuissances", car la présence au parlement des communistes et des socialistes ne leur permettrait tout simplement pas d'entraîner l'Ukraine dans l'OTAN".
Bien qu'à ce jour la plupart des Ukrainiens se prononcent contre l'adhésion du pays à l'OTAN, le président Viktor Iouchtchenko qualifie d'objectif stratégique de l'Ukraine son adhésion à l'Alliance. Plusieurs forces politiques, y compris les socialistes et les communistes, proposent de poser la question de l'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance de l'Atlantique Nord lors d'un référendum national.
Les communistes ont plutôt de bonnes chances de se retrouver dans le nouveau parlement à l'issue des élections du 30 septembre prochain, alors que, selon les sondages d'opinion, il est peu probable que les socialistes puissent surmonter la barre des 3% requis.