Parmi les personnes jugeant possible le financement budgétaire des recherches arctiques, 43% proposent de limiter le volume de ce financement et 26% pensent qu'il faut y investir autant que nécessaire. D'autre part, 18% des sondés préfèrent que cet argent soit dépensé dans d'autres buts.
Les opinions sont partagées également sur l'objectif poursuivi par l'expédition Arctique-2007, dans le cadre de laquelle deux mini-sous-marins Mir-1 et Mir-2 sont descendus sous le pôle Nord, le 2 août dernier.
32% des personnes interrogées pensent que l'expédition avait un objectif scientifique et 30% avancent qu'il était politique. Encore 27% des Russes considèrent que la mission avait pour but de prospecter l'Arctique pour y trouver des ressources naturelles.
La Russie doit appliquer une politique ferme dans la lutte pour son secteur en Arctique, afin de pouvoir le mettre par la suite en valeur dans ses propres intérêts, estiment 44% des personnes interrogées.
16% pensent qu'il vaut mieux renvoyer aux calendes grecques le partage de l'Arctique, qui est cependant souhaitable, s'il y a une menace de conflit avec les pays voisins. Encore 18% affirment qu'il ne faut pas partager l'Arctique, qui doit devenir un territoire jouissant d'un statut international.
Pour 70% des personnes interrogées, l'exploration et la mise en valeur des zones arctiques est une question de grande importance. 15% des sondés ne sont pas d'accord avec cette thèse.
Le sondage national a été réalisé les 18 et 19 août 2007 auprès de 1.600 personnes dans 153 localités de 46 régions, territoires te républiques russes, à l'occasion de l'achèvement de l'expédition de recherche Arctique-2007, dirigée par le parlementaire russe et explorateur polaire Artour Tchilingarov. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%.