Les Etats-Unis peuvent porter un coup militaire à l’Iran dans les 6 prochains mois, estime le célèbre expert américain Robert Bayer, ancien fonctionnaire de la CIA. Réfléchissant à cette probabilité, notre observateur Anatoli Potapov écrit :
Dana Parino, porte-parole de la Maison Blanche, s’est empressée à réfuter la déclaration de l’ex-fonctionnaire de la CIA. Les Etats-Unis, a-t-elle déclaré, exercent leurs contacts avec l’Iran par l’intermédiaire du Conseil de sécurité, leurs efforts sont axés sur des mesures diplomatiques et ils n’envisagent aucune action armée. L’administration américaine a procédé spécialement pour la presse à une enquête auprès de l’ex-directeur de la CIA James Boussy, des anciens conseillers du président et des anciens secrétaires d’Etat. Près de 9O% des personnes interrogées se sont prononcées contre un raid militaire préventif sur les sites nucléaires iraniens. Toutefois, estiment-ils, la situation pourrait devenir différence avant janvier prochain, fin du mandat présidentiel de George Bush.
Les propos sur l’éventualité des frappes militaires sur l’Iran sont très déplacés après les négociations que des représentants de l’AIEA ont menées cette semaine avec les dirigeants iraniens et qu’ils ont qualifiées de constructives. A l’issue de ces pourparlers à Téhéran, le directeur général de l’Agence Mohammed el Baradeï a déclaré que le problème nucléaire iranien ne pouvait être réglé que par un dialogue. Le rapport de l’Agence sera soumis au Conseil de sécurité de l’ONU. Sans attendre cet examen et la décision du Conseil, le porte-parole du Département d’Etat Gonsalo Galiegos a déclaré que le Conseil de sécurité devrait envisager le plus vite possible des actions supplémentaires contre Téhéran. Le secrétaire du Conseil supérieur de sécurité nationale de l’Iran Ali Larijani a déclaré en réponse qu’en cas de sanctions américaines, l’Iran cessera complètement de coopérer avec l’AIEA.
Dana Parino, porte-parole de la Maison Blanche, s’est empressée à réfuter la déclaration de l’ex-fonctionnaire de la CIA. Les Etats-Unis, a-t-elle déclaré, exercent leurs contacts avec l’Iran par l’intermédiaire du Conseil de sécurité, leurs efforts sont axés sur des mesures diplomatiques et ils n’envisagent aucune action armée. L’administration américaine a procédé spécialement pour la presse à une enquête auprès de l’ex-directeur de la CIA James Boussy, des anciens conseillers du président et des anciens secrétaires d’Etat. Près de 9O% des personnes interrogées se sont prononcées contre un raid militaire préventif sur les sites nucléaires iraniens. Toutefois, estiment-ils, la situation pourrait devenir différence avant janvier prochain, fin du mandat présidentiel de George Bush.
Les propos sur l’éventualité des frappes militaires sur l’Iran sont très déplacés après les négociations que des représentants de l’AIEA ont menées cette semaine avec les dirigeants iraniens et qu’ils ont qualifiées de constructives. A l’issue de ces pourparlers à Téhéran, le directeur général de l’Agence Mohammed el Baradeï a déclaré que le problème nucléaire iranien ne pouvait être réglé que par un dialogue. Le rapport de l’Agence sera soumis au Conseil de sécurité de l’ONU. Sans attendre cet examen et la décision du Conseil, le porte-parole du Département d’Etat Gonsalo Galiegos a déclaré que le Conseil de sécurité devrait envisager le plus vite possible des actions supplémentaires contre Téhéran. Le secrétaire du Conseil supérieur de sécurité nationale de l’Iran Ali Larijani a déclaré en réponse qu’en cas de sanctions américaines, l’Iran cessera complètement de coopérer avec l’AIEA.
Interrogé sur le dossier nucléaire iranien et les agissements des Etats-Unis, l’expert des problèmes du désarmement et du règlement des conflits à l’Institut russe de l’économie mondiale et des relations internationales Alexandre Pikaev a déclaré :
Les Etats-Unis admettent des fuites d’informations sur leurs frappes éventuelles contre les sites nucléaires iraniens, dit Alexandre Pikaev. Mais ils ont mal choisi le moment, des négociations assez délicates entre les Iraniens et l’AIEA ayant dernièrement eu lieu à Téhéran. Pour autant que l’on sache, elles ont été assez concluantes. Il y a de fortes chances qu’une impulsion positive soit donnée à l’ensemble du processus qu’on n’ait plus besoin d’une résolution nouvelle du Conseil de sécurité, a dit Alexandre Pikaev.
Ajoutons quelques mots sur les déclarations de la presse européenne : elle écrit que les revers des alliés européens des Etats-Unis en Afghanistan sont si graves, que l’OTAN n’est absolument pas disposée à appuyer les Etats-Unis dans une autre aventure militaire- en Iran.
Les Etats-Unis admettent des fuites d’informations sur leurs frappes éventuelles contre les sites nucléaires iraniens, dit Alexandre Pikaev. Mais ils ont mal choisi le moment, des négociations assez délicates entre les Iraniens et l’AIEA ayant dernièrement eu lieu à Téhéran. Pour autant que l’on sache, elles ont été assez concluantes. Il y a de fortes chances qu’une impulsion positive soit donnée à l’ensemble du processus qu’on n’ait plus besoin d’une résolution nouvelle du Conseil de sécurité, a dit Alexandre Pikaev.
Ajoutons quelques mots sur les déclarations de la presse européenne : elle écrit que les revers des alliés européens des Etats-Unis en Afghanistan sont si graves, que l’OTAN n’est absolument pas disposée à appuyer les Etats-Unis dans une autre aventure militaire- en Iran.
