"Cette proposition de candidature ne témoigne pas des ambitions de la Russie, mais du renforcement réel de ses positions économiques. La Russie devient un acteur digne de respect", a déclaré jeudi M. Aksakov à RIA Novosti.
En qualité de candidat à la présidence du FMI, la Russie a proposé le financier Josef Tosovski, ancien directeur de la Banque centrale tchèque.
"Le Fonds monétaire international accomplit, entre autres, des missions politiques, telles que le soutien aux pays du Tiers-monde ou la lutte contre l'ignorance dans le domaine financier. Voici pourquoi proposer son candidat à la présidence de cette organisation est aussi un geste qui témoigne du renforcement de la Russie sur le plan politique", a ajouté le parlementaire.
M. Aksakov a dit qu'il avait personnellement rencontré M. Tosovski et qu'il pouvait le caractériser comme un professionnel très compétent dans son domaine.
A son avis, la décision de proposer la candidature de M. Tosovski est parfaitement justifiée.
"Sa candidature ne doit pas soulever d'objections, premièrement parce qu'il est originaire de la République tchèque, pays qui fait partie de l'Union européenne, et deuxièmement parce c'est un spécialiste de haut niveau", a constaté le parlementaire russe.
A son tour, le premier vice-président du comité de la Douma pour les établissements de crédit et les marchés financiers, Pavel Medvedev, a souligné que le renforcement économique de la Russie ne faisait aucun doute. Toutefois, estime-t-il, la proposition d'un candidat à la présidence du FMI n'est pas un témoignage, mais plutôt une conséquence de ce renforcement.
"Ce n'est pas le principal facteur témoignant du renforcement de la Russie, mais une conséquence du fait que l'on accorde une attention grandissante à notre pays", a conclu M. Medvedev.