Les participants à la rencontre ont également examiné les perspectives de l'activité du Groupe de travail, rapporte un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères publié sur son site officiel.
La réunion de deux jours du Groupe de travail sur la mise en place d'un mécanisme de paix et de sécurité dans le Nord-Est asiatique s'est achevée mardi à Moscou. Elle s'est déroulée avec la participation des délégations de la Corée du Nord, de la Corée du Sud, de la Chine, des Etats-Unis, du Japon et de la Russie. Cette dernière a assuré la présidence de la réunion.
Le Groupe de travail sur la mise en place d'un mécanisme de paix et de sécurité dans le Nord-Est asiatique est l'un des cinq groupes de travail formés à l'issue du round de février dernier des négociations à six sur le problème nucléaire de la péninsule de Corée.
Ce mois, il y a eu des rencontres des groupes de travail sur la dénucléarisation de la péninsule de Corée, et sur la coopération économique et énergétique. D'ici la fin d'août, les groupes de travail sur la normalisation des relations entre la Corée du Nord et les Etats-Unis, ainsi qu'entre la Corée du Nord et le Japon doivent se réunir, eux aussi. Ces réunions ouvriront la voie à un nouveau round des négociations à six, round qui devra définir les démarches à déployer pour réaliser les mesures visant à la dénucléarisation de la péninsule de Corée.
Conformément à des ententes enregistrées lors du round de février dernier des négociations à six, Pyongyang a arrêté son principal réacteur nucléaire à Yongbyon et a ouvert ce site nucléaire aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et ce, en échange de 50.000 tonnes de mazout. Dans le cadre de la deuxième étape de dénucléarisation, Pyongyang doit présenter la liste complète de tous ses sites nucléaires et les désactiver en échange d'encore 950.000 tonnes de combustible.