"C'est par l'intermédiaire d'un représentant du président en exercice de l'OSCE que la partie géorgienne a demandé aux dirigeants de cette organisation de procéder à une discussion circonstanciée sur cette question. Nous proposons notamment d'inviter à l'OSCE tous les experts qui ont enquêté sur cet incident afin qu'ils fassent part de leurs impressions et de leurs conclusions", a affirmé M. Bejouachvili.
Le chef de la diplomatie géorgienne a souligné qu'il pensait non seulement aux spécialistes des Etats-Unis, de la Suède, de la Grande-Bretagne, de la Pologne et des pays baltes, mais aussi aux experts russes qui se sont rendus en Géorgie pour étudier les circonstances de l'incident.
"Les experts russes doivent être écoutés eux aussi, et leur données soumises à une contre-expertise", a indiqué le ministre géorgien des Affaires étrangères.
"Je pense que cette initiative sera soutenue et que l'examen de la question sera transféré à Vienne", a ajouté M. Bejouachvili.
Tbilissi prétend qu'un avion russe a violé, le 6 août dernier, la frontière nationale géorgienne et a tiré un missile en direction du radar de Gori. Après avoir effectué une enquête sur cet incident et étudié les documents présentés par la Géorgie, les experts russes ont qualifié d'inconsistante la version proposée par Tbilissi. Cette version est pourtant soutenue dans son ensemble par les experts américains, suédois, britanniques, polonais et baltes qui ont procédé à des enquêtes sur place.
