"La décision définitive sera prise par le parlement. Nous poursuivrons les négociations et étudierons les propositions de la Fédération de Russie concernant l'exploitation conjointe des installations russes. En outre, nous suivrons de très près les discussions entre la Russie et les Etats-Unis à ce sujet", a déclaré mardi à Moscou le vice-ministre tchèque de la Défense, Martin Bartak, à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat-major des forces armées russes, Iouri Balouïevski.
Selon M. Bartak, le bouclier antimissile américain est un dossier à part qui ne devait pas influer sur la coopération entre la Russie et la République tchèque, y compris en matière de coopération militaire et technique.
La Russie s'oppose catégoriquement au déploiement du bouclier antimissile américain en Europe de l'Est. Lors du dernier sommet du G8, le président russe Vladimir Poutine a proposé à son homologue américain George W. Bush d'exploiter en commun le radar russe de Gabala, en Azerbaïdjan, et celui en chantier d'Armavir, dans le sud de la Russie, ce qui permettrait de renoncer au déploiement du bouclier antimissile américain en Pologne et en République tchèque.
La rencontre entre Iouri Balouïevski et Martin Bartak a coïncidé avec l'anniversaire de l'intervention des troupes du pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie en août 1968.