"Les experts russes ont achevé l'enquête en démontrant que la version de Tbilissi est infondée. Nous avons l'impression que nos collègues géorgiens ont modéré leurs ardeurs", a ajouté le diplomate russe.
Les autorités géorgiennes affirment que le 6 août un avion russe est entré dans l'espace aérien de la Géorgie et a tiré un missile sur la station radar située dans le district de Gori. Selon Tbilissi, le missile, dont l'ogive n'a pas explosé, est tombé près du village de Tsiteloubani. Les responsables militaires russes rejettent catégoriquement cette version en indiquant que "les avions russes n'ont accompli aucune mission de vol dans cette région et n'ont pas pu violer l'espace aérien" géorgien.
La conclusion de huit experts internationaux indépendants (Etats-Unis, Lituanie, Lettonie, Suède) nous plonge dans la perplexité. A leur avis, un avion non identifié est entré le 6 août dans l'espace aérien géorgien du côté de la Russie, a-t-il poursuivi.
"Tout porte à croire qu'il s'agit-là du travail d'hommes politiques plutôt que d'experts, car seule l'information fournie par la partie géorgienne a été prise en compte", a précisé le représentant de la diplomatie russe, avant d'ajouter que les représentants des Etats-Unis, de Lituanie, de Lettonie et du Suède se sont montrés indifférents à l'invitation de coopérer avec les spécialistes russes.
"La Russie a démontré qu'aucune violation de l'espace géorgien n'avait eu lieu. Nous proposons d'ailleurs de contribuer à l'enquête en vue de rechercher des faits pouvant témoigner de la violation de la frontière géorgienne", a résumé le représentant de la partie russe.
