"Les dernières déclarations des leaders kosovars attestent qu'ils considèrent comme une simple perte de temps les prochaines négociations de Vienne qui doivent s'achever avant le 10 décembre 2007. Dans ce contexte, seuls les Etats-Unis pourraient faire pression sur Pristina par l'intermédiaire de leur représentant dans la "troïka" du Groupe de contact, Frank Wisner, et amener les Albanais kosovars à s'engager avec tout le sérieux dans la recherche d'un compromis répondant aux intérêts non seulement de la Serbie et du Kosovo, mais aussi de toute la région balkanique", a constaté M. Simic.
Selon le conseiller du premier ministre serbe, il est temps de faire revenir sur le territoire du Kosovo un certains nombre de militaires et de policiers serbes.
"Cette démarche, que la situation nous oblige à entreprendre, est prévue par la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui garantit pourtant la souveraineté de cette province sud de la Serbie. Le moment est venu d'y procéder", a ajouté M. Simic.
Répondant à une question concernant l'adhésion de la Serbie à l'OTAN, il a souligné que "Belgrade avait présenté une demande d'adhésion au programme de l'OTAN "Partenariat au nom de la paix". Il s'agit d'une organisation qui regroupe tous les Etats européens, dont la Russie et la Biélorussie. Belgrade se félicite de pouvoir coopérer pleinement avec cette organisation aujourd'hui et demain afin de réaliser sa stratégie nationale militaire et de défense", a conclu M. Simic.