L'accord a été signé au ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères par le conseiller chef de l'Agence des Etats-Unis pour le commerce et le développement, James Wilderotter, et le président de SOCAR, Rovnag Abdullaev, et approuvé par le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise, Elmar Mamediarov, et le secrétaire d'Etat américain adjoint chargé des affaires économiques, Daniel Sullivan.
Dans son discours prononcé pendant la cérémonie de signature, M. Wilderotter a déclaré que la subvention devait permettre une étude de faisabilité de deux projets: le premier prévoyant la construction, au fond de la Caspienne, d'un oléoduc qui relierait le Kazakhstan au pipeline Bakou-Tbilissi-Ceyhan, le second consistant à implanter un gazoduc destiné à acheminer vers l'Europe le gaz provenant du Kazakhstan et des pays d'Asie centrale.
M. Sullivan a précisé, quant à lui, qu'il s'agissait d'études "significatives et très importantes". "Le projet Bakou-Tbilissi-Ceyhan a débuté de la même manière avant de devenir réalité", a-t-il ajouté. Selon M. Sullivan, "cette subvention est la plus importante de toutes celles qui ont été affectées aux travaux de ce genre. Cela confirme la grande importance que les Etats-Unis attachent à ces projets transcaspiens".
De son côté, M. Abdullaev a constaté que "la signature du document constituait la suite du dialogue mené entre l'Azerbaïdjan et les Etats-Unis dans le cadre de leurs efforts visant à assurer la sécurité énergétique".
"Nous envisageons de créer les conditions nécessaires au transit du pétrole et du gaz via le territoire azerbaïdjanais et ce, aussi bien pour les pays d'Asie centrale que pour les sociétés étrangères travaillant dans ces pays", a conclu le président de SOCAR.