"Nous avons décidé avec le gouvernement kirghiz d'apporter quatre types de soutien aux investissements. L'un d'entre eux consistera à encourager les investissements directs des sociétés russes au Kirghizstan", a précisé M. Stortchak avant d'ajouter que cet encouragement s'exercera sous forme de garanties et de crédits d'Etat.
Evoquant les autres axes de la coopération bilatérale, le vice-ministre des Finances a cité le concours apporté par la Russie au Kirghizstan dans le cadre du programme de développement international, l'allègement de la dette kirghize et l'association du Kirghizstan aux activités de la Banque eurasienne de développement.
"Telles sont les quatre options principales qui serviront de cadre à l'utilisation des ressources mentionnées aujourd'hui à Bichkek par le président Vladimir Poutine", a déclaré M. Stortchak aux journalistes.
Il a souligné que l'économie kirghize faisait partie des "économies émergentes" caractérisées par un cercle vicieux: "le manque d'investissements entraîne une tension sociale qui, à son tour, augmente les risques en matière d'investissements".
"Nous souhaitons que nos ressources financières contribuent au développement économique du Kirghizstan", a expliqué le vice-ministre.
A la question de savoir comment la Russie envisage de régler le problème des dettes kirghizes, M. Stortchak a répondu qu'elle tiendrait nécessairement compte des "demandes du débiteur".