"Analysant non seulement la déclaration des dirigeants de l'Iran, mais aussi les informations assez précises dont nous disposons, nous ne voyons aucune menace de ce type avant très longtemps, même si l'Iran avait l'intention de détenir les missiles pour se protéger desquels on essaie de créer une troisième zone de défense antimissile", a indiqué M. Lavrov, répondant aux questions des journalistes.
Commentant le discours prononcé par le président iranien au sommet de l'OCS sur ses appréhensions suscitées par l'intention des Etats-Unis de déployer des éléments de la défense antimissile en Europe, le chef de la diplomatie russe a souligné: "Certes, le problème est sérieux. Il n'a pas été examiné ici en détail, mais les projets de déploiement de la troisième zone de défense antimissile en Europe sont argumentés, entre autres, au cours de nos contacts (avec la partie américaine), par l'existence d'une menace iranienne".
"On peut probablement comprendre le président iranien lorsqu'il aborde ce sujet, car la menace imaginée ou prévue émanant du territoire de son pays est l'argument avancé en faveur de ces projets", a fait remarquer le ministre.
Répondant à la question de RIA Novosti de savoir quand aurait lieu le deuxième round des consultations entre les spécialistes russes et leurs collègues américains sur le déploiement d'éléments de la défense antimissile en Europe, le ministre a déclaré: "En septembre".
