Selon le chef de la diplomatie serbe, un compromis entre Belgrade et Pristina sur le statut du Kosovo est possible

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"Nous sommes certains qu'un compromis entre Belgrade et Pristina est possible, mais, pour y parvenir, les deux parties doivent avoir une forte volonté politique. En tout cas, Belgrade est prêt à faire preuve de cette volonté", a déclaré vendredi, tard dans la soirée, le ministère serbe des Affaires étrangères Vuk Eremic à la première chaîne de télévision serbe.
BELGRADE, 11 août - RIA Novosti. "Nous sommes certains qu'un compromis entre Belgrade et Pristina est possible, mais, pour y parvenir, les deux parties doivent avoir une forte volonté politique. En tout cas, Belgrade est prêt à faire preuve de cette volonté", a déclaré vendredi, tard dans la soirée, le ministère serbe des Affaires étrangères Vuk Eremic à la première chaîne de télévision serbe.

Il a tout particulièrement souligné que la révision, même insignifiante, de la position officielle de la Serbie sur le futur statut du Kosovo était impossible.

Quant au plan Ahtisaari prévoyant une "indépendance contrôlée" du Kosovo, Vuk Eremic a laissé entendre que la Serbie n'avait pas l'intention d'y revenir aux prochaines négociations.

Au cours de la rencontre avec le président serbe Boris Tadic et le premier ministre Vojislav Kostunica, la "troïka" du Groupe de contact pour le Kosovo a examiné des idées tout à fait nouvelles et exposé sa vision des problèmes qui seront examinés.

Le plan Ahtisaari serait "voué à l'échec, s'il était soumis au Conseil de sécurité de l'ONU", a déclaré le chef de la diplomatie serbe.

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