La Russie est représentée dans la "troïka" par Alexandre Botsan-Khartchenko, les Etats-Unis, par Frank Wisner, et l'Union européenne, par l'Allemand Wolfgang Ischinger.
D'après les données de la chancellerie de l'UE à Pristina, les diplomates russe, américain et allemand s'entretiendront samedi avec le général Roland Kater, commandant de la KFOR, et Steven Schook, chef adjoint de la mission de l'ONU dans la province.
Le même jour, la troïka mènera des négociations avec le président du Kosovo Fatmir Sejdiu et d'autres membres de la délégation de Pristina aux négociations qui ont l'intention d'exposer à la "troïka" la plate-forme politique à laquelle s'en tiendront les leaders kosovars au prochain dialogue avec Belgrade et d'exiger que les médiateurs internationaux donnent des garanties que la décision sur l'indépendance de la province sera adoptée dans 120 jours suivant le 10 août.
Dimanche, la "troïka" rencontrera les leaders politiques des Serbes du Kosovo.
Comme l'a déclaré vendredi à l'agence Tanjug de Belgrade Olver Ivanovic, président du parti influent "Liste serbe pour le Kosovo", les représentants des Serbes du Kosovo feront connaître aux médiateurs internationaux leur position, selon laquelle une autonomie maximale du Kosovo possible dans les conditions de l'Europe contemporaine au sein de la Serbie est l'unique variante de règlement du problème du Kosovo.
En outre, les Serbes du Kosovo objectent catégoriquement contre la limitation des négociations dans le temps et le transfert du règlement du problème de la province au Conseil de sécurité de l'ONU.