Les exercices militaires « Mission de paix – 2007 » de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), se déroulant en Russie, ne visent pas des organisations et des pays tiers. C’est ce qu’ont confirmé les chefs des Etats-Majors Généraux des Forces armées de Russie, de la Chine et de quatre pays d’Asie Centrale, ayant approuvé le mandat pour la tenue des manœuvres. Notre observateur Konstantin Garibov informe.
Le but des exercices est de s’entraîner pour combattre le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme, ont relevé les chefs militaires de six pays à une conférence de presse à l’issue des consultations politiques et militaires, première phase des manœuvres. Chacun des six pays membres de l’OCS est prête, une fois la décision politique prise, d’envoyer ses troupes dans la région où surgit la menace des attaques terroristes, a-t-on noté à la réunion du commandement militaire des exercices. Ces derniers ont la vocation de préparer les unités militaires des six pays membres à une coordination maximale des opérations. Non seulement sur terre, mais aussi dans le ciel.
La phase active des manœuvres commence samedi précisément par des opérations aériennes conjointes. Elle se déroulera en Russie dans l’Oural. Durant trois jours l’aviation de combat de Russie et de Chine – trente avions et hélicoptères – s’entraînera dans les tirs et le parachutage des unités et du matériel. Suivant la légende des exercices, l’aviation appuie les actions des groupes mobiles d’unités spéciales sur terre, libèrent une agglomération urbaine d’un adversaire conventionnel, équipé de types d’armes et de moyens de liaison les plus sophistiqués.
Le but des exercices est de s’entraîner pour combattre le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme, ont relevé les chefs militaires de six pays à une conférence de presse à l’issue des consultations politiques et militaires, première phase des manœuvres. Chacun des six pays membres de l’OCS est prête, une fois la décision politique prise, d’envoyer ses troupes dans la région où surgit la menace des attaques terroristes, a-t-on noté à la réunion du commandement militaire des exercices. Ces derniers ont la vocation de préparer les unités militaires des six pays membres à une coordination maximale des opérations. Non seulement sur terre, mais aussi dans le ciel.
La phase active des manœuvres commence samedi précisément par des opérations aériennes conjointes. Elle se déroulera en Russie dans l’Oural. Durant trois jours l’aviation de combat de Russie et de Chine – trente avions et hélicoptères – s’entraînera dans les tirs et le parachutage des unités et du matériel. Suivant la légende des exercices, l’aviation appuie les actions des groupes mobiles d’unités spéciales sur terre, libèrent une agglomération urbaine d’un adversaire conventionnel, équipé de types d’armes et de moyens de liaison les plus sophistiqués.
Jusqu’à 7 mille soldats et officiers de six pays et plus de mille unités du matériel de guerre, dont 500 russes, seront engagés. Nombre d’experts occidentaux se sont dépêchés d’y entrevoir une menace aux pays voisins de l’OCS. Le spécialiste russe Konstantin Sokolov n’est pas d’accord avec une telle interprétation des exercices anti-terroristes :
Je ne réagirais pas aussi vivement aux affirmations concernant le danger des exercices de l’OCS pour les intérêts de la sécurité des pays voisins et de la région dans son ensemble. C’est en effet une opération anti-terreur, et non des exercices d’armée. Près de 7 mille hommes engagés ne constituent même pas une division, donc, l’échelle n’est pas celle qui ferait qualitativement changer la vision sur la coopération de l’OCS dans le domaine de la défense. Les critiques de l’OCS sont plutôt irrités par la portée politique et militaire des exercices. On y fait une nouvelle démarche vers l’affermissement de la coopération dans la sphère de sécurité.
A l’étape des exercices d’Etats-Majors la partie russe a proposé aux partenaires d’élaborer une conception unique de coopération militaire dans le cadre de l’OCS. Il s’agit évidemment d’une nouvelle qualité des rapports et de l’intention d’avoir des mécanismes adéquates afin de relever de nouveaux défis et menaces à la sécurité régionale.
Je ne réagirais pas aussi vivement aux affirmations concernant le danger des exercices de l’OCS pour les intérêts de la sécurité des pays voisins et de la région dans son ensemble. C’est en effet une opération anti-terreur, et non des exercices d’armée. Près de 7 mille hommes engagés ne constituent même pas une division, donc, l’échelle n’est pas celle qui ferait qualitativement changer la vision sur la coopération de l’OCS dans le domaine de la défense. Les critiques de l’OCS sont plutôt irrités par la portée politique et militaire des exercices. On y fait une nouvelle démarche vers l’affermissement de la coopération dans la sphère de sécurité.
A l’étape des exercices d’Etats-Majors la partie russe a proposé aux partenaires d’élaborer une conception unique de coopération militaire dans le cadre de l’OCS. Il s’agit évidemment d’une nouvelle qualité des rapports et de l’intention d’avoir des mécanismes adéquates afin de relever de nouveaux défis et menaces à la sécurité régionale.
