Le président des Etats-Unis George Bush a déclaré que les actions de l’Iran déstabilisaient la situation au Proche-Orient et dans le monde, et a menacé Téhéran de conséquences, si ce dernier n’arrête pas de fournir des armes aux rebelles en Irak.
Le maître de la Maison Blanche n’a pas précisé de quelles conséquences il était question. A la différence de ses menaces précédentes de durcir les sanctions contre l’Iran et d’isoler au maximum ce pays dans l’arène internationale. Nombreux étaient des experts à les percevoir comme des indices de la préparation d’une éventuelle opération militaire, cette fois contre l’Iran. Notre expert pour le Proche-Orient Sergueï Demidenko la croit peu probable dans les conditions présentes :
D’abord, les Etats-Unis manquent pour cela de forces – militaires et politiques. Ensuite, le Congrès n’approuvera pas l’engagement dans une deuxième guerre. Et enfin, la situation politique intérieure en Iran est tellement instable qu’elle peut se transformer pratiquement en deuxième Irak. Or cela risque d’entraîner de graves conséquences pour la stabilité régionale, comme pour les intérêts des Etats-Unis dans la région, a déclaré l’expert russe en vue.
Le maître de la Maison Blanche n’a pas précisé de quelles conséquences il était question. A la différence de ses menaces précédentes de durcir les sanctions contre l’Iran et d’isoler au maximum ce pays dans l’arène internationale. Nombreux étaient des experts à les percevoir comme des indices de la préparation d’une éventuelle opération militaire, cette fois contre l’Iran. Notre expert pour le Proche-Orient Sergueï Demidenko la croit peu probable dans les conditions présentes :
D’abord, les Etats-Unis manquent pour cela de forces – militaires et politiques. Ensuite, le Congrès n’approuvera pas l’engagement dans une deuxième guerre. Et enfin, la situation politique intérieure en Iran est tellement instable qu’elle peut se transformer pratiquement en deuxième Irak. Or cela risque d’entraîner de graves conséquences pour la stabilité régionale, comme pour les intérêts des Etats-Unis dans la région, a déclaré l’expert russe en vue.
On obtient qu’en accusant l’Iran d’impact déstabilisateur au Proche-Orient, Washington est capable de provoquer par sa politique une géante ceinture d’insécurité, mettant en cause les aspirations régionales et globales des Etats-Unis eux-mêmes. Toutefois, même des alliés aussi proches des Etats-Unis que le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, estiment que Téhéran joue un rôle constructif dans le règlement des problèmes irakiens, dont la lutte anti-terrorisme et le rétablissement de la sécurité en Irak. C’est ce que le chef du gouvernement irakien a déclaré à la rencontre avec le président iranien Mahmud Ahmadinejad au cours de sa visite à Téhéran. D’ailleurs, les Américains reconnaissent indirectement que sans l’Iran il sera très difficile de parvenir à la paix et à la stabilité en Irak. Car c’est bien à leur initiative que des représentants des Etats-Unis et d’Iran ont tenu à Bagdad trois rounds de pourparlers sur le problème de sécurité en Irak. Ces consultations, qui se sont déroulées en présence des responsables irakiens ont débouché sur l’entente de former un sous-comité tripartite pour la sécurité.
