"Lundi 6 au soir, nous ne savions pas encore où se trouvait le missile, sa tête est tombée dans le secteur contrôlé par la Géorgie. La partie géorgienne y a travaillé pendant la nuit", a précisé M.Koulakhmetov par téléphone. "Ils ont rapidement détruit la tête du missile après son démontage", sans en informer les soldats de la paix, selon lui.
"Le 7 août, un groupe d'enquête de la Force mixte de contrôle est arrivé sur les lieux pour apprendre que les éléments essentiels de la charge avaient déjà été démontés et évacués par la partie géorgienne. Je ne sais pas pour quelle raison on a détruit la charge explosive. On l'a fait sans nous en informer", a indiqué le commandant.
Les enquêteurs ont découvert un trou "d'une profondeur d'environ trois mètres" et les restes d'une charge explosive. "Le diamètre du trou était de 1,20 m. La charge avait un diamètre d'environ 40 cm", a dit M.Koulakhmetov.
Le ministère géorgien de la Défense affirme que le 6 août dernier, un avion russe a violé l'espace aérien géorgien et tiré un missile Radouga Kh-58 de fabrication russe, non loin du village géorgien de Tsiteloubani (à 65 kilomètres de Tbilissi). Le missile n'a pas explosé. Les inscriptions présentes sur le missile devraient permettre d'en connaître le lieu de fabrication et l'unité militaire.
L'armée de l'air russe a catégoriquement démenti les assertions géorgiennes.
L'Ossétie du Sud affirme qu'un avion inconnu venant de l'est, donc de la Géorgie, a pénétré dans la zone de conflit osséto-géorgien par la partie montagneuse du territoire sud-ossète.
