Le gouvernement iranien doit se montrer prêt à suspendre l’enrichissement de l’uranium. Sinon, les Etats-Unis insisteront sur les sanctions plus dures du CS de l’ONU contre ce pays, a déclaré le Département d’Etat américain. Washington poursuit sa politique en vue d’isoler Téhéran dans la communauté mondiale, écrit Alexandre Vatoutine.
Les rapports entre l’Iran et l’AIEA n’arrangent pas Washington. Les observateurs se montrent ces derniers temps prudemment optimistes en ce qui concerne la coopération avec l’AIEA. Néanmoins, Washington estime que l’Agence ne réagit pas aux projets nucléaires de la République islamique. C’est un prétexte sérieux pour le Département d’Etat.
La Secrétaire d’Etat américaine Condoleeza Rice et le secrétaire américain à la défense Robert Geits ont fait pendant leur récente tournée au Proche-Orient le lobbying des intérêts de Washington. Comment expliquer l’intention de prêter un concours militaire sans précédent aux pays de l’Orient arabe et à Israël ? Les Américains se dotent ainsi d’alliés dans la région ou au moins s’assurent leur neutralité en cas d’agression contre l’Iran. Il est peu probable que le CS de l’ONU introduise de nouvelles sanctions à l’égard de l’Iran vu la position de la Russie et de la Chine insistant sur le règlement du problème à la table de négociation.
Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a expliqué récemment au forum de l’ASEAN à Manille pourquoi Moscou ne voyait pas d’alternative au règlement politico-diplomatique du problème iranien :
Les rapports entre l’Iran et l’AIEA n’arrangent pas Washington. Les observateurs se montrent ces derniers temps prudemment optimistes en ce qui concerne la coopération avec l’AIEA. Néanmoins, Washington estime que l’Agence ne réagit pas aux projets nucléaires de la République islamique. C’est un prétexte sérieux pour le Département d’Etat.
La Secrétaire d’Etat américaine Condoleeza Rice et le secrétaire américain à la défense Robert Geits ont fait pendant leur récente tournée au Proche-Orient le lobbying des intérêts de Washington. Comment expliquer l’intention de prêter un concours militaire sans précédent aux pays de l’Orient arabe et à Israël ? Les Américains se dotent ainsi d’alliés dans la région ou au moins s’assurent leur neutralité en cas d’agression contre l’Iran. Il est peu probable que le CS de l’ONU introduise de nouvelles sanctions à l’égard de l’Iran vu la position de la Russie et de la Chine insistant sur le règlement du problème à la table de négociation.
Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a expliqué récemment au forum de l’ASEAN à Manille pourquoi Moscou ne voyait pas d’alternative au règlement politico-diplomatique du problème iranien :
Nous cherchons à concrétiser les tendances qui se sont ébauchées dans les rapports entre l’Iran et l’AIEA, à résoudre toutes les questions de l’Agence à Téhéran et à assurer une vaste coopération. L’indisposition de l’Iran à coopérer avec l’AIEA est à l’origine de la situation que nous essayons maintenant de régler.
Le bon sens doit prendre le dessus, a dit Serguei Lavrov. Il faut poursuivre le dialogue avec Téhéran. Les tentatives d’isoler l’Iran traduisent une nouvelle aventure des Etats-Unis au Proche- et au Moyen-Orient promettant chaos et souffrances des civils.
Le bon sens doit prendre le dessus, a dit Serguei Lavrov. Il faut poursuivre le dialogue avec Téhéran. Les tentatives d’isoler l’Iran traduisent une nouvelle aventure des Etats-Unis au Proche- et au Moyen-Orient promettant chaos et souffrances des civils.