Tbilissi accuse Moscou de saper le bon déroulement du règlement du conflit osséto-géorgien

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L'incident qui s'est produit dans l'espace aérien de la Géorgie n'est rien d'autre qu'une tentative pour saper le bon déroulement du règlement du conflit osséto-géorgien, a déclaré mardi le premier vice-ministre géorgien des Affaires étrangères Nikoloz Vachakidze, rapporte l'agence News Georgia.
TBILISSI, 7 août - RIA Novosti. L'incident qui s'est produit dans l'espace aérien de la Géorgie n'est rien d'autre qu'une tentative pour saper le bon déroulement du règlement du conflit osséto-géorgien, a déclaré mardi le premier vice-ministre géorgien des Affaires étrangères Nikoloz Vachakidze, rapporte l'agence News Georgia.

"Comme on le voit, certains en Russie semblent ne pas apprécier que le processus de règlement pacifique du conflit se déroule bien, d'après le plan élaboré par la Géorgie... On voit que cette évolution des événements n'arrange vraisemblablement pas tout le monde en Russie et certains veulent interrompre ce processus", a-t-il déclaré au cours d'une rencontre avec les représentants des missions diplomatiques étrangères.

"Le 6 août, vers 18 h 30, les radars ont enregistré une violation de la frontière de la Géorgie par deux avions militaires russes. Présents pendant près de 30 minutes en Géorgie, ils ont pénétré à 80 km à l'intérieur de son territoire et largué des missiles", a-t-il précisé aux diplomates étrangers.

"Un fait analogue avait eu lieu en mars dernier dans les gorges de Kodori en Abkhazie", a-t-il affirmé.

Les représentants des ministères géorgiens de l'Intérieur, de la Défense et de la Sécurité avaient alors affirmé que le village de Tchkhalta à Kodori avait été la cible de tirs d'hélicoptères venus de Russie. Cependant, le Groupe mixte de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (UNOMIG), après avoir enquêté sur les tirs de roquettes, avait estimé que cela était quasiment impossible, et la partie géorgienne avait confirmé qu'elle n'avait fourni aucune preuve.

Le représentant du ministère géorgien des Affaires étrangères a indiqué que, cette fois-ci, la Géorgie disposait de nombreuses preuves probantes.

Nikoloz Vachakidze a déclaré que le village de Tsiteloubani, où a été largué un missile, se trouvait à environ 60 km de Tbilissi.

"C'est un fait grave. Heureusement, le missile n'a pas explosé. Les spécialistes en ont extrait l'obus et l'ont neutralisé. Les experts continuent à l'étudier", a ajouté le diplomate.

Nikoloz Vachakidze a informé les représentants du corps diplomatique que l'ambassadeur de Russie en Géorgie avait été convoqué au ministère géorgien des Affaires étrangères où la partie géorgienne a vivement protesté. "Nous avons interprété cet incident comme une agression non dissimulée contre un Etat souverain et exigé que la Russie donne des éclaircissements nets", a-t-il dit.

Un représentant des forces aériennes russes a formellement démenti les affirmations de la Géorgie, selon lesquelles des avions russes seraient impliqués dans cet incident.

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