Mme Stavniitchouk représente le président ukrainien à la Commission électorale centrale (CEC) et à la Cour constitutionnelle d'Ukraine.
"L'initiative du Parti communiste sur la tenue d'un référendum sur la motion de censure au président de l'Ukraine n'a aucun fondement juridique et reste, par conséquent, au niveau des déclarations gratuites pour sa propre publicité politique", a notamment indiqué Marina Stavniitchouk, citée par le service de presse de la présidence ukrainienne.
Selon la représentante du président de l'Ukraine, les instigateurs du fameux référendum ne se sont même pas préoccupés de l'aspect juridique de la procédure du référendum.
"La loi de l'Ukraine "Sur les référendums national et locaux" stipule que le droit de revendiquer un référendum national par les citoyens de l'Ukraine est réalisé par la collecte de signatures par des groupes d'initiative d'un référendum national qui ne peuvent être formés que lors de réunions de citoyens et sont enregistrés en conséquence par la Commission électorale centrale d'Ukraine", lit-on en substance dans le communiqué du service de presse de la présidence ukrainienne.
Quoi qu'il en soit, à ce jour, la Commission électorale centrale n'a enregistré aucun groupe d'initiative sur cette question. "Qui plus est, la Commission électorale centrale n'a même reçu aucun document concernant l'enregistrement de groupes d'initiative d'un tel référendum, note le document.
Le leader du Parti communiste d'Ukraine Piotr Simonenko a déclaré antérieurement que son parti avait collecté 3.700.000 signatures en faveur d'un référendum national pour la démission du président Viktor Iouchtchenko. Selon Piotr Simonenko, à la Rada Suprême (parlement ukrainien) de nouvelle législature, les communistes ne manqueront pas d'insister sur la nécessité d'un tel référendum. Somme toute, les communistes se prononcent invariablement pour la destitution du président Viktor Iouchtchenko, ainsi que pour l'abolition de l'institut même de la présidence en Ukraine.