(Ce groupe de travail a été formé dans le cadre des négociations à six sur le problème nucléaire dans la péninsule coréenne qui associent la Chine, les deux Corées, les Etats-Unis, la Russie et le Japon - ndlr.)
"Cette réunion sera, entre autres, l'occasion de passer en revue les opinions des pays participants sur les problèmes de sécurité et de procéder à un échange de vues sur l'organisation ultérieure du travail du groupe", a précisé le chef adjoint de la diplomatie russe, dressant en quelque sorte le bilan de sa rencontre avec Kenichiro Sasae, négociateur japonais aux négociations à Six.
Et de souligner que la Russie présidera à cette réunion.
"Le Japon participera aux travaux de ce groupe, bien qu'il y ait eu des informations concernant certaines hésitations de Tokyo à ce sujet", a noté le diplomate russe.
Ce disant, M. Lossioukov a confirmé que les représentants de tous les six pays, et plus précisément de la Russie, des Etats-Unis, de la Chine, des deux Corées et du Japon, participeraient à la réunion de Moscou.
A part cela, il doit y avoir dans le courant de ce mois d'août des réunions de tous les autres groupes de travail, formés à l'issue du round de février dernier des négociations à six: sur la dénucléarisation de la Corée, sur la coopération économique et énergétique, sur la normalisation des relations entre la Corée du Nord et les Etats-Unis, ainsi qu'entre la Corée du Nord et le Japon, a indiqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Après cela, fin août-début septembre, un nouveau round des négociations serait possible qui pourrait désigner des mesures à appliquer dans le cadre de la deuxième étape de la dénucléarisation de la Corée, a supposé M. Lossioukov. Conformément à ce plan d'action, Pyongyang doit fournir la liste complète de tous ses sites nucléaires, y compris de ceux qui sont engagés dans le programme de mise au point de l'arme nucléaire, et les désactiver en échange de 950.000 tonnes de combustible pour les centrales thermiques nord-coréennes.
