Belgrade souhaite que les négociations portent sur le futur statut de la province serbe, qu'elles soient directes, ne soient pas limitées dans le temps, que leur résultat ne soit pas défini d'avance. Les négociations ne doivent pas reposer sur le plan élaboré par l'envoyé spécial de l'ONU Martti Ahtisaari et rejeté par Belgrade. Enfin, les négociations doivent se dérouler sous le contrôle direct du Conseil de sécurité de l'ONU.
Vendredi, le gouvernement serbe a présenté ses conditions aux ambassadeurs des pays membres du Groupe de contact (Allemagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Russie).
Le gouvernement achève la formation d'une délégation qui représentera la Serbie aux prochaines négociations, selon le journal. La délégation comprend le président Boris Tadic, le premier ministre Vojislav Kostunica, le ministre des Affaires étrangères Vuk Jeremic, le ministre du Kosovo-Metohija Slobodan Samardzic. Les représentants du Parti radical serbe et du Parti socialiste de Serbie (opposition), ainsi que l'ancien chef de la diplomatie Vuk Draskovic pourraient également participer aux négociations.
