16 % des jeunes interrogés déclarent qu'ils voudraient quitter le pays définitivement, 34% temporairement.
Le développement de leur pays passera par une coopération avec la Turquie pour 37% d'entre eux, avec les Etats-Unis et l'Union européenne pour 36%, avec la Russie pour 33%, le monde islamique pour 11% et enfin l'Iran pour 5% des jeunes.
C'est le problème du Karabakh qui semble le plus préoccupant, cité dans 48% des cas, puis la corruption et l'arbitraire des fonctionnaires (41%), le chômage (26%), l'enseignement (22%), la pauvreté (19%) et les problèmes de la démocratie et des droits de l'homme (18%). Les jeunes Azerbaïdjanais sont peu inquiets face à la criminalité (8%), la décadence morale (8%) et les problèmes de santé publique (5%).
Parmi les principales réussites du gouvernement sont cités les progrès enregistrés dans le secteur pétrolier (31%), le renforcement de l'armée (26%), et la stabilité (24%). Seuls 3% ont mentionné le règlement efficace des problèmes dans l'industrie, l'agriculture, la lutte contre la corruption et le système judiciaire.
10% des sondés estiment que les recettes provenant du pétrole seront consacrées à la population, 62% estiment qu'elles seront détournées.
Le sondage a été effectué entre le 1er juin et le 1er juillet 2007, afin d'apporter un éclairage sur la situation sociale de la jeunesse en Azerbaïdjan et sur la façon dont elle envisage les processus sociaux et politiques. Le sondage a été réalisé par l'institut ADAM dans le cadre du projet FAR CENTRE, avec le soutien du National Endowment for Democracy, sur un échantillon de 1.000 personnes.