Le ministre a fait cette déclaration commentant les propos des autorités de l'Abkhazie qui se sont opposées à l'ouverture d'une filiale du centre d'information de l'OTAN en Géorgie dans la partie supérieure des gorges de Kodori, l'unique territoire abkhaz contrôlé par la Géorgie depuis le conflit du début des années 1990.
"Les autorités abkhazes doivent réfléchir bien avant de faire ce genre de déclarations. J'espère que bientôt en Abkhazie, comme dans toute la Géorgie, il y aura des centres de l'OTAN et que la juridiction et le contrôle du pouvoir central seront rétablis dans l'ensemble du territoire du pays", a déclaré le ministre.
"Pour ce qui est du ton menaçant des autorités de fait abkhazes, nous le trouvons parfaitement inacceptable. D'un point de vue purement militaire, cette menace est comique mais d'un point de vue politique cette menace est grosse de résultats politiques très négatifs", a indiqué le ministre d'Etat.
"Nous attirerons obligatoirement l'attention de nos amis étrangers et de l'OTAN sur cette déclaration des autorités de fait pour exiger de condamner ce genre de déclarations", a ajouté le ministre.
Ex-autonomie au sein de la Géorgie soviétique, l'Abkhazie a proclamé son indépendance en 1992, mais celle-ci n'a depuis été reconnue par personne au niveau international. Le désaccord entre Tbilissi et Soukhoumi sur la question de la redistribution de compétences a été à l'origine d'un conflit armé.
