Contacté par RIA Novosti, un porte-parole de la société s'est refusé à confirmer ou infirmer cette information, ajoutant que la décision définitive n'était pas encore adoptée.
"Nous étudions en effet cette possibilité, et réfléchissons au meilleur endroit pour construire cette usine et aux perspectives du marché", a-t-on expliqué.
Si cette usine est construite, ses produits seront destinés au marché russe et non à l'exportation vers des pays tiers, a précisé le porte-parole.
"Nous installons nos unités là où nos produits sont demandés. Si le marché russe se développe, nous y organiserons, évidemment, une production", a noté le représentant de la société, confirmant que les excavatrices hydrauliques étaient considérées comme le principal type de produits pour la nouvelle usine.
D'après le Nikkei, la société est en négociation avec les autorités russes et considère la région de Moscou et certaines autres régions comme un éventuel terrain pour implanter cette entreprise. Cet emplacement sera choisi en l'espace d'un an, affirme le journal.
On ignore également le régime juridique de cette entreprise: cela pourrait être une société contrôlée à 100% par Komatsu ou une entreprise mixte. Le montant des investissements est estimé à plusieurs milliards de yens (1 milliard de yen vaut 8,3 millions de dollars).
Selon le journal, la demande d'excavatrices en Russie progressera cette année de 40% par rapport à l'année précédente et s'élèvera à 8.500 unités. L'an dernier, Komatsu a fourni à la Russie 1.400 excavatrices, sa part sur le marché russe est de 20%. Les principaux concurrents de Komatsu sont l'américain Caterpillar et le japonais Hitachi.
Une rencontre de travail entre les représentants de la société et du ministère russe de l'Industrie et de l'Energie s'est déroulée fin juillet. Au vu de ses résultats, le ministère a annoncé que Komatsu entendait lancer en Russie une unité de production à cycle complet. D'autre part, Moscou a proposé à la compagnie japonaise de lancer en Russie la production de composants pour le matériel de transport dans le cadre du régime dit "d'assemblage industriel".
Une dizaine d'accords avec les constructeurs automobiles mondiaux dans le cadre du régime "d'assemblage industriel" montrent qu'un climat d'investissement propice a été instauré dans la filière des constructions mécaniques en Russie, a indiqué, lors de cette rencontre, le vice-directeur du département Industrie du ministère, Viktor Semenov.