Selon cette déclaration, un nouveau round de pourparlers au niveau des gouvernements doit avoir lieu à la mi-septembre à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord. La date de la rencontre sera précisée ultérieurement.
Ces négociations constituent le plus haut niveau de contacts réguliers entre les deux pays.
Les pourparlers, portant principalement sur l'octroi d'une aide économique à la Corée du Nord, avaient été suspendus en raison du refus de Pyongyang de se plier aux exigences de la communauté internationale et d'abandonner son programme nucléaire.
Au cours du dernier round des pourparlers intercoréens qui s'est achevé en juin, Séoul avait refusé d'accorder une aide alimentaire à la Corée du Nord tant qu'aucun progrès ne serait enregistré dans le règlement du problème nucléaire de la péninsule coréenne.
La reprise du dialogue entre Séoul et Pyongyang a été annoncée après l'arrêt en juillet de l'unique réacteur atomique en fonctionnement en Corée du Nord.
La fermeture du réacteur atomique de Yongbyon est la première mesure prise par la Corée du Nord depuis cinq ans dans le cadre de la suspension de son programme nucléaire national. En février dernier, la Corée du Nord s'était engagée à arrêter le réacteur, à le mettre sous scellés et à autoriser les inspecteurs de l'AIEA à entrer dans le pays, en échange de 50.000 tonnes de combustible. Cela avait alors été qualifié de première étape.
La Corée du Nord doit maintenant présenter la liste des autres sites nucléaires, notamment ceux relevant du programme de production d'uranium à usage militaire, nécessaire à la fabrication d'armes nucléaires, et arrêter les travaux sur ces sites en échange d'encore 950.000 tonnes de combustible pour ses centrales électriques.
Il a été possible de passer des pourparlers à la mise en oeuvre des accords intervenus en février lors des négociations à six après restitution à Pyongyang de l'intégralité des fonds nord-coréens, bloqués jusqu'alors sous la pression des Etats-Unis à la Banco Delta Asia (Macao).
