Le responsable a fait cette déclaration à l'issue de la signature jeudi de l'accord sur la création d'un chapelet de capacités pétrochimiques à Nijnekamsk, au Tatarstan.
"Nous aurons encore à élaborer les mesures visant à améliorer la qualité du pétrole d'exportation. Un groupe interministériel de travail se penche déjà sur cette question. Je pense que des propositions en ce sens seront prêtes avant la fin de l'année", a indiqué le vice-ministre.
Le projet de création de raffineries d'un coût de 130,3 milliards de roubles (plus de 5 milliards de dollars), développé par Tatneft, est à ce jour un des plus importants de Russie. Ces capacités devront permettre de régler le problème d'une transformation efficace d'hydrocarbures à haute teneur en soufre et par cela même d'améliorer la qualité du pétrole d'exportation russe, estime-t-on à Tatneft.
La création de nouvelles capacités de raffinage à Nijnekamsk, a poursuivi Kirill Androssov, permettra également de retirer des oléoducs d'exportation près de 7 millions de tonnes de pétrole à haute teneur en soufre. Selon le ministère du Développement économique, la part de ce pétrole dans les exportations russes s'élève à ce jour à 20-22 millions de tonnes par an. La création de raffineries, si elle ne résout pas définitivement le problème de la qualité du pétrole russe, permettra toutefois de le vendre à des prix plus élevés, a expliqué Kirill Androssov.
"Mais je ne dirais pas qu'il s'agisse là d'un problème d'importance critique pour la Russie", a ajouté le vice-ministre.