Aucun lien entre le règlement du problème du Kosovo et celui de l'indépendance abkhaze (Bagapch)

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SOUKHOUMI, 2 août - RIA Novosti. Le président abkhaz Sergueï Bagapch estime qu'il n'y a pas de lien entre le règlement du problème du Kosovo et celui de la reconnaissance de la république autoproclamée, mais dit attendre avec impatience l'achèvement des négociations sur le statut de cette province serbe.

Lors d'une conférence de presse jeudi, M. Bagapch a déclaré qu'il ne partageait pas le point de vue selon lequel l'Abkhazie obtiendrait une reconnaissance internationale avant fin 2007.

"Ce processus n'est pas facile, attendons novembre 2007 lorsqu'on se penchera sur la question du Kosovo. Il est toujours risqué de faire des pronostics en grande politique", a indiqué le président de la république autoproclamée.

"Bien que je ne lie jamais le règlement de la question du Kosovo à l'Abkhazie, le précédent kosovar relancera les processus centrifuges", a toutefois estimé M. Bagapch.

Interrogé au sujet d'une éventuelle ouverture de la liaison maritime avec la Turquie et de l'accord de Tbilissi de débattre de cette question, le président abkhaz a dit ne pas croire en la politique de paix des dirigeants géorgiens.

A la rencontre des pays amis du Secrétaire général de l'ONU avec la participation des parties géorgienne et abkhaze les 27-28 juillet 2007 à Bonn, en Allemagne, la délégation géorgienne avait accepté de débattre du thème de l'ouverture d'une liaison maritime entre l'Abkhazie et la Turquie.

"Je ne crois pas en l'esprit pacifique de la Géorgie et je n'aime pas quand la Géorgie tente d'examiner l'éventualité de l'ouverture d'une liaison maritime avec la Turquie", a dit Sergueï Bagapch.

Le président de la république autoproclamée a toutefois relevé la portée de la liaison Soukhoumi-Trabzon, ce qui signifie, selon lui, l'établissement de contacts étroits avec la nombreuse communauté abkhaze.

Ex-autonomie au sein de la Géorgie soviétique, l'Abkhazie a proclamée son indépendance en 1992, à l'issue d'un conflit armé, mais celle-ci n'a depuis été reconnue par personne au niveau international. Le désaccord entre Tbilissi et Soukhoumi sur la question de la redistribution de compétences a été à l'origine de ce conflit.

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