Le ministre des Affaires étrangères de l'Abkhazie Sergueï Chamba a fait savoir la volonté de la direction de la république autoproclamée à coopérer avec les organisations internationales en matière de déminage.
Le chef de la diplomatie abkhaze a rencontré mercredi le directeur des programmes de l'organisation Geneva Call (Appel de Genève), Mehmet Balci, et le directeur des programmes pour le Caucase du Sud, Markus Haake.
Le responsable a relevé que le conflit abkhazo-géorgien qui n'est pas réglé et les menaces d'agression émanant de la Géorgie ne permettent pas à l'Abkhazie de renoncer à l'emploi des mines, a appris RIA Novosti auprès du service de presse de la république autoproclamée.
Les responsables de l'organisation Geneva Call qui invite à renoncer à ce type d'armes se trouvent en Abkhazie pour s'initier au processus de déminage et à la situation politique générale dans la république.
Les représentants de Geneva Call ont confirmé que l'Abkhazie remplissait déjà certaines dispositions de la Convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel, du fait qu'elle ne fabrique, n'exporte et n'utilise les mines à des fins de discrimination.
République autonome de la Géorgie à l'époque soviétique, l'Abkhazie a proclamé son indépendance de facto en août 1992, après un conflit militaire, et réaffirmée lors d'un référendum de 1999. Soukhoumi refuse de reconnaître la souveraineté de Tbilissi sur son territoire et cherche à obtenir la reconnaissance internationale de son indépendance.
