Le service de presse de la société a diffusé il y a quelques jours une déclaration qui accusait certaines forces politiques de tenter de déstabiliser la situation en recourant à des syndicats indépendants. Notamment, rappelait la déclaration, on formule la revendication à priori non réalisable de tripler d'un seul coup les salaires moyens en menaçant d'arrêter les convoyeurs en cas de non-réalisation de cette exigence.
"L'expérience prouve que les conflits au travail sont réglés si les parties en présence partent des réalités et évitent toute politisation", a déclaré le président de la Douma dans un entretien avec les journalistes.
En tout état de cause, a poursuivi Boris Gryzlov, les intérêts des travailleurs et ceux de l'entreprise doivent concorder, en vertu de la législation en vigueur.
Dans le même temps, "une action ne serait-ce que d'une partie des travailleurs d'une entreprise est un signal auquel il faut réagir", a indiqué le président de la Douma.
Les syndicats indépendants d'AvtoVAZ qui regroupent plusieurs centaines de personnes ont annoncé qu'une grève éclaterait si d'ici le 1er août le salaire moyen n'était pas relevé de 7.000-10.000 à 25.000 roubles (1.000 dollars) par mois.
La majorité des travailleurs sont membres d'un syndicat officiel.