AU PROCHE-ORIENT ON EST PREOCCUPE PAR LE SORT DES REFUGIES IRAKIENS

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La conférence internationale en Jordanie sur les problèmes des réfugiés irakiens a mis à jour encore un aspect de la tragédie irakienne.
 La conférence internationale en Jordanie sur les problèmes des réfugiés irakiens a mis à jour encore un aspect de la tragédie irakienne.
La conférence a été convoquée par des pays donnant asile aux réfugiés irakiens – Egypte, Jordanie, Iran, Liban Syrie, Turquie , et par des organisations internationales. Ses organisateurs avaient mis pour objectif d’étudier les conditions dans lesquelles vivent des réfugiés irakiens et les moyens de les aider. Aujourd’hui ce problème préoccupe vivement les pays de la région.
L’exode de l’Irak, gagnée par la guerre civile, est le plus important au Proche-Orient depuis la première guerre israélo-arabe, lorsque des millions de Palestiniens ont quitté leurs foyers. Depuis l’invasion américaine en mars 2003 de 2,2 à 4 millions de personnes, suivant différentes estimations, ont fuit l’Irak. Et si la situation change, c’est seulement vers le pire, remarque le directeur du Centre informationnel de l’ONU à Moscou Alexandre Gorelik :

La situation en Irak demeure le facteur le plus grave. Cette année il y a sensiblement plus de réfugiés. Les gens continuent de quitter l’Irak embrasé par les hostilités.
La plupart d’eux sont restés dans les pays voisins – en Syrie et en Jordanie. Rien qu’en territoire syrien il y en a plus de 1,5 million. Et chaque mois leur nombre augmente de 40 mille. En Jordanie il y a quelque 750 mille de réfugiés irakiens, En Turquie, Egypte, Iran ils se comptent par des centaines de milliers. Chacun de ces pays éprouvent des difficultés économiques à cause de l’afflux des Irakiens. Comme l’a déclaré dans son intervention le délégué jordanien Muheïmar Abou Jamus pour aider les réfugiés des efforts conjugués au niveau international s’imposaient afin de financer divers projets sociaux, construire des écoles, des hôpitaux, des logements.
Bien entendu, une assistance de la communauté internationale peut alléger les souffrances et assurer la survie des millions d’Irakiens expatriés. Or la solution cardinale du problème ne peut être trouvée que sur la voie de l’achèvement rapide de la guerre en Irak, de la fin de l’occupation et de la création des conditions pour le retour des réfugiés à leurs foyers.

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