"Cette année, le rythme de croissance économique dépassera 7%. J'oserai même dire qu'il sera de 7,1% contre les 6% prévus", a confié M. Koudrine aux journalistes.
Il a espéré que cette tendance se poursuivrait l'année prochaine.
Selon lui, outre la possibilité d'obtenir des revenus supplémentaires en améliorant la perception des impôts, il existe d'autres possibilités de croissance liées à l'afflux d'investissements et à d'autres facteurs.
Les journalistes ont demandé au ministre de préciser sa position selon laquelle la hausse des revenus ne peut pas justifier une augmentation des dépenses.
"Les revenus supplémentaires provenant du pétrole ne peuvent pas servir à justifier les dépenses supplémentaires de l'Etat", a-t-il souligné avant d'ajouter que l'augmentation de ces dépenses n'était pas envisagée. D'après lui, il faut les rendre plus efficaces en procédant à leur inventaire et en rationalisant leur redistribution.
M. Koudrine a répondu par la négative à la question de savoir s'il était prévu d'amender le budget de 2008. "Pour le moment, nous ne projetons pas d'apporter de modifications au budget de 2008", a fait savoir le ministre.