"La dette biélorusse n'a rien de dramatique. Des négociations se poursuivent, il y a des propositions", a indiqué le responsable gouvernementale russe dans un entretien avec les journalistes étrangers vendredi à Moscou, sans préciser la nature de ces "propositions".
"Je pense que prochainement ce noeud sera défait. La solution doit se faire suivant les principes économiques", a-t-il ajouté.
La Russie, a indiqué M. Medvedev, a fait beaucoup afin que ses rapports avec les pays postsoviétiques, dans le commerce avec lesquels la Russie s'en tient à des conditions de marché, soient plus rationnels et économiquement plus efficaces. Le premier vice-premier ministre s'est dit sûr que cela profitera non seulement à la Russie mais aussi à d'autres pays.
Selon lui, on peut affirmer qu'un pays est compétitif uniquement au cas où la part du gaz dans sa production est conforme aux normes mondiales.
"Autrement dit, nous contribuons à la mise en place d'économies efficaces dans les Etats limitrophes", a expliqué M. Medvedev.
Envers la Russie, Minsk a une dette de 450 millions de dollars pour le gaz livré après le 1er janvier 2007. Avant le 1er juin, la Biélorussie payait 50% des livraisons mais, à partir de juin, elle doit couvrir 100% du coût du gaz et amortir la dette qui s'est accumulée dans la première moitié de 2007. Avant le 22 juillet, Minsk devait régler toutes les livraisons de gaz russe réalisées en 2007.