"Les réfugiés ne pourront revenir que lorsque la stabilité et la sécurité se seront établies en Irak et qu'un dialogue politique aura repris entre tous les groupes de la population. Toute tentative de régler ce problème à l'extérieur de l'Irak ne donnera que des résultats provisoires et déficients", indiquent les recommandations des participants à la conférence.
Les délégués ont exprimé leur soutien aux efforts du gouvernement irakien visant à améliorer les conditions de vie et à accroître la sécurité dans le pays, ce qui permettra aux réfugiés irakiens de regagner plus vite leur patrie.
La communauté mondiale doit aider les Etats qui accueillent les réfugiés irakiens, surtout dans les domaines de l'éducation et de l'assistance médicale, souligne le document. Il insiste la nécessité de poursuivre la coopération entre les gouvernements de ces Etats et les organisations internationales en vue d'améliorer les conditions de séjour des réfugiés irakiens.
La conférence sur les réfugiés irakiens s'est déroulée à Amman au niveau d'experts. Elle a réuni de hauts fonctionnaires irakiens, jordaniens, syriens, égyptiens, turcs et iraniens, ainsi qu'une délégation du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés. La Russie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Union européenne et le Japon étaient représentés par des observateurs.
Les participants à la conférence ont examiné les difficultés rencontrées par les pays qui accueillent des Irakiens sur leur territoire, ainsi que les mécanismes d'aide aux réfugiés.
Selon les données provenant de sources différentes, jusqu'à 2 millions d'Irakiens ont trouvé refuge en Syrie. Plus de 750.000 réfugiés irakiens vivent en Jordanie et au moins 120.000 en Egypte.
