Le mandat de l'actuel parlement kosovar expire en novembre prochain. Conformément à la constitution provisoire du Kosovo, seul le chef de la MINUK est habilité à fixer la date des élections dans la province.
"Si d'ici quelques semaines nous voyons que les élections de novembre pourront empêcher la définition du statut du Kosovo, nous reviendrons sur notre décision", a déclaré M. Rücker. Il estime que "les deux processus peuvent se dérouler parallèlement".
Selon M. Rücker, la définition du statut du Kosovo constitue une priorité absolue, si bien qu'aucune des parties aux négociations ne doit se servir des futures élections pour essayer de retarder la décision sur le statut de la province.
Placé depuis 1999 sous l'administration des Nations unies, le Kosovo fait formellement partie de la Serbie. Les négociations sur le statut final de la province, menées à Vienne en 2006 entre Belgrade et Pristina sous médiation internationale, n'ont pas abouti à un accord: les dirigeants du Kosovo souhaitent accéder à l'indépendance, alors que les autorités serbes s'y opposent formellement.
Ce désaccord a fait qu'aucune résolution concertée par les parties n'a été proposée au Conseil de sécurité de l'ONU.
A l'heure actuelle, le problème du Kosovo est soumis à l'examen du Groupe de contact qui doit préparer un nouveau round des négociations directes entre Pristina et Belgrade.
Le Groupe de contact réunit des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie, de l'Allemagne et de la Russie
