"Le nouveau gazoduc doit entrer en service en 2012. Il permettra d'une part de diversifier les sources de livraisons de gaz et d'autre part de stimuler la concurrence dans ce domaine", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
L'accord intergouvernemental souligne que le gaz naturel sera acheminé depuis la Caspienne et le Proche-Orient en direction de la Turquie pour arriver ensuite en Grèce et de là, en Italie.
Selon le porte-parole d'Edison, "ayant accompli cet acte formel, les gouvernements des trois pays ont reconnu l'importance stratégique du nouveau couloir de transit du gaz et se sont engagés à encourager l'activité des entreprises industrielles participant à ce projet".
Quatre entités ont été retenues pour effectuer les travaux: la holding italienne Edison, les sociétés grecques Depa et Defsa, et la Botas turque.
L'accord de construction du gazoduc a été signé par le ministre italien du Développement économique Pierluigi Bersani, le ministre grec de l'Economie Dimitris Sioufas et le ministre turc de l'Energie et des Ressources naturelles Hilmi Guler.
Le gazoduc partira de la ville turque de Karacabey en direction de Komotini (nord de la Grèce). Là, il rejoindra le pipeline existant qui mène à Messembria (Grèce) et dont une ramification se prolonge jusqu'à Athènes. Ensuite, 305 kilomètres de gazoduc seront construits sur le territoire grec pour relier Athènes au port de Stavrolimenas (sud de la Grèce). Le dernier tronçon, long de 212 kilomètres, traversera la mer Adriatique pour aboutir au port d'Otranto, dans le sud-est de l'Italie.
Le coût estimatif du tronçon gréco-italien est de 300 millions d'euros.