"La Russie utilise le radar de Gabala en vertu d'un accord de location. A ce jour, il n'y a aucun changement dans ce statut ni dans le régime de fonctionnement du radar. Il y a un projet russe qui a été concerté dans les grandes lignes avec Bakou sur une utilisation du radar au niveau international. Voilà pourquoi on mènera des consultations. Nous sommes prêts à participer à ces consultations", a indiqué M. Azimov lors d'un point de presse à l'issue d'une rencontre avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Kisliak.
Les perspectives de l'utilisation du radar de Gabala dans "de nouvelles formes" seront fonction des résultats des consultations, a indiqué M. Azimov.
"Les propositions existantes doivent être étudiées, après on pourra évoquer avec une plus grande certitude la possibilité de leur réalisation. Indépendamment des lieux de consultations, l'Azerbaïdjan y participera. On peut estimer que l'une de telles consultations russo-azerbaïdjanaises s'est déjà déroulée jeudi à Bakou. Il y a deux semaines, nous avons mené un débat pareil aux Etats-Unis", a estimé M. Azimov.
Rencontrant le président américain George W. Bush le 7 juin dernier, dans le cadre du sommet du G8 en Allemagne, Vladimir Poutine avait proposé en qualité d'alternative au déploiement d'éléments de l'ABM américain en Europe de l'Est une utilisation conjointe du radar de Gabala que la Russie loue à l'Azerbaïdjan depuis la disparition de l'URSS. Le président russe avait alors noté qu'une utilisation en commun de ce radar lèverait la nécessité de déployer des ensembles de frappe le long des frontières occidentales de la Russie.
