Les législateurs américains sont préoccupés au sujet de l’éventuelle opération armée contre l’Iran. Le projet de loi interdisant d’accorder les crédits pour les attaques préventives contre ce pays est soumis à l’examen du Congrès américain. Une nouvelle tentative d’empêcher George Bush a été entreprise dans le contexte du regain d’activité du Pentagone dans le Golfe, indique notre observateur Constantine Garibov.
Les démocrates entendent réduire pour la 4ème fois l’octroi des crédits budgétaires pour l’éventuelle opération armée contre l’Iran. La Maison Blanche s’y oppose chaque fois en déclarant que le Congrès s’ingère dans les prérogatives du président en tant que commandant en chef des forces armées américaines. Une nouvelle tentative d’interdire au républicain George Bush une opération armée contre l’Iran a coïncidé avec la déclaration du premier ministre britannique Gordon Brown. Il a repris à sa première conférence de presse depuis l’accession à ce poste la position du président américain ayant dit qu’il n’excluait pas en perspective une opération armée contre l’Iran. Aucun responsable des pays de l’UE ne s’est permis auparavant de telles déclarations à l’égard de Téhéran.
Il est possible que Washington ait déjà informé Londres de ses projets militaires pour se doter de son soutien. Cela fait penser à la période ayant précédé le début de la guerre américano-britannique contre l’Irak en 2003. Un porte-avion américain est envoyé dans le Golfe où est déjà concentré le plus grand groupe de la marine de guerre américaine dans la région. Les généraux du Pentagone ont versé de l’huile sur le feu ayant déclaré ces derniers jours que le délai d’attaques préventives contre les installations nucléaires iraniennes expirait. Au micro le politologue russe Viatcheslav Matouzov :
Un nouveau conflit dans la région est possible si la situation politique intérieure exige de l’actuelle administration américaine une nouvelle percée héroïque, une nouvelle victoire pour mobiliser l’opinion américaine pendant la campagne présidentielle.
Les démocrates entendent réduire pour la 4ème fois l’octroi des crédits budgétaires pour l’éventuelle opération armée contre l’Iran. La Maison Blanche s’y oppose chaque fois en déclarant que le Congrès s’ingère dans les prérogatives du président en tant que commandant en chef des forces armées américaines. Une nouvelle tentative d’interdire au républicain George Bush une opération armée contre l’Iran a coïncidé avec la déclaration du premier ministre britannique Gordon Brown. Il a repris à sa première conférence de presse depuis l’accession à ce poste la position du président américain ayant dit qu’il n’excluait pas en perspective une opération armée contre l’Iran. Aucun responsable des pays de l’UE ne s’est permis auparavant de telles déclarations à l’égard de Téhéran.
Il est possible que Washington ait déjà informé Londres de ses projets militaires pour se doter de son soutien. Cela fait penser à la période ayant précédé le début de la guerre américano-britannique contre l’Irak en 2003. Un porte-avion américain est envoyé dans le Golfe où est déjà concentré le plus grand groupe de la marine de guerre américaine dans la région. Les généraux du Pentagone ont versé de l’huile sur le feu ayant déclaré ces derniers jours que le délai d’attaques préventives contre les installations nucléaires iraniennes expirait. Au micro le politologue russe Viatcheslav Matouzov :
Un nouveau conflit dans la région est possible si la situation politique intérieure exige de l’actuelle administration américaine une nouvelle percée héroïque, une nouvelle victoire pour mobiliser l’opinion américaine pendant la campagne présidentielle.
La sécurité au Proche-Orient ne doit pas être otage de la lutte politique intérieure aux Etats-Unis. Cela concerne l’emploi de la force pour régler le problème nucléaire iranien. Qui plus est, une nouvelle vague de confrontation américano-iranienne pousse Téhéran à créer le plus vite possible les armes nucléaires à des fins de dissuasion. Or, à en juger d’après les récentes déclarations de l’AIEA, pour le moment Téhéran n’en a pas.