"Il se peut que l'entrée de Gazprom dans le projet n'ait pas plu à tout le monde, a-t-il dit. De toute évidence, la réaction aussi brusque de nos partenaires britanniques... y est probablement liée."
Sergueï Stepachine a fait remarquer que la Cour des comptes avait à quatre reprises informé le gouvernement des infractions révélées dans l'exploitation du gisement de Khariaga et dans la mise en oeuvre des projets Sakhaline-1 et Sakhaline-2. "Les problèmes écologiques y étaient évidents", a-t-il souligné.
En vue d'y remédier, les décisions nécessaires et justes ont été prises, a-t-il constaté.
Sergueï Stepachine a toutefois souligné qu'il ne pouvait affirmer que les investisseurs internationaux causaient un préjudice en réalisant des projets sur le territoire de la Fédération de Russie.
Il a rappelé, à ce propos, que la commission chargée de la mise en oeuvre des projets d'exploitation du gisement de Khariaga, des projets Sakhaline-1 et Sakhaline-2 était dirigée par des Russes.
Le projet Sakhaline-2 prévoit la mise en valeur des gisements Piltoun-Astokhskoïe et Lounskoïe, ainsi que la construction dans le Sud de Sakhaline d'une usine de production de gaz naturel liquéfié (GNL) d'un rendement de 9,6 millions de tonnes par an.
A la fin de 2006, Gazprom s'est mis d'accord avec les actionnaires du projet sur l'acquisition de 50% plus une action pour 7,45 milliards de dollars. A la suite de la transaction, la part de Royal Dutch/Shell, de Mitsui et de Mitsubishi a baissé jusqu'à 27,5%, 12,5% et 10% respectivement.