Selon Kim Kye Gwan, le manque de temps n'a pas permis aux négociateurs de fixer un nouveau délai intermédiaire en matière de mise hors service des sites nucléaires nord-coréens.
Il estime qu'en échange de l'engagement de Pyongyang à démanteler son programme nucléaire, la Corée du Nord doit recevoir des réacteurs de type allégé.
Le chef de la délégation nord-coréenne a précisé qu'il s'agissait de réacteurs à eau légère qui ne conviennent pas pour la fabrication de la bombe nucléaire.
La rencontre des chefs des délégations participant aux négociations à six sur le problème nucléaire de la péninsule de Corée s'est achevée vendredi dernier à Pékin, sans que les négociateurs aient réussi à établir le calendrier de la mise hors service des sites nucléaires nord-coréens.
Menées depuis août 2003, ces négociations réunissent la Russie, les Etats-Unis, la Chine, la Corée du Nord, la Corée du Sud et le Japon.
La rencontre tenue à Pékin du 18 au 20 juillet dernier a abouti à l'adoption d'une déclaration confirmant les engagements de toutes les parties. Ainsi, la Corée du Nord s'est déclarée prête à dévoiler complètement ses programmes nucléaires et à mettre hors service tous les ouvrages concernés. De leur côté, ses interlocuteurs se sont engagés à lui fournir en qualité d'aide 950.000 tonnes de mazout pour les centrales thermiques.
Le prochain round des négociations sur les problèmes nucléaires de la péninsule de Corée se déroulera début septembre prochain à Pékin. Il sera suivi d'une rencontre qui réunira dans la capitale chinoise les chefs de la diplomatie des six pays participant à ces négociations.
