Selon le périodique, cette proposition a été faite vendredi au gouvernement japonais par le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei.
"La partie nippone a favorablement accueilli cette initiative", écrit le journal, ajoutant qu'en cas de leur arrivée au Japon, les spécialistes de l'agence effectueront leur travail en coopération avec les experts du ministère japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie.
Le docteur ElBaradei a exprimé son désir d'aider les chercheurs japonais à vérifier si la centrale nucléaire pourrait être exploitée à l'avenir.
Des dizaines de dommages, dont des fuites d'eau contenant des substances radioactive et des fissures dans les fondations, avaient été signalés à la centrale nucléaire après le tremblement de terre dont la magnitude 6,8 sur l'échelle de Richter était supérieure au niveau de résistance sismique prévu par les concepteurs de l'ouvrage.
Les autorités japonaises ont interdit de relancer la centrale tant que toutes ses structures ne seraient pas inspectées et que leur résistance aux séismes ne serait pas accrue. Selon les experts, ces mesures demanderont au moins un an.