L'Azerbaïdjan "salue la position ferme et univoque clairement exprimée par la communauté internationale suite à la soi-disant "élection présidentielle" menée sur les territoires azerbaïdjanais occupés le 19 juillet.
Confirmant son respect invariable de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan et rejetant cette "élection" illicite, la communauté internationale a envoyé un signal net à ceux qui essaient de se constituer un capital sur les souffrances de la population azerbaïdjanaise déplacée", peut-on lire dans la déclaration.
Le document rappelle que "cette nouvelle tentative de la République d'Arménie de camoufler sa politique annexionniste et l'occupation de territoires azerbaïdjanais a essuyé un échec total et inévitable".
La déclaration du MAE azerbaïdjanais constate également que le pays "n'acceptera jamais un règlement sur la base d'un fait accompli, ce que la partie arménienne essaie d'imposer".
"Le conflit (...) pourrait être réglé uniquement sur la base du respect de l'intégrité territoriale et de l'inviolabilité des frontières de l'Azerbaïdjan, universellement reconnues, et de la coexistence pacifique, dans la région du Haut-Karabakh, des communautés azerbaïdjanaise et arménienne", souligne la déclaration du MAE azerbaïdjanais.
Peuplé majoritairement par des Arméniens, le Haut-Karabakh a annoncé en 1988, encore à l'époque de l'URSS, sa sécession de l'Azerbaïdjan. Suite aux hostilités de 1991-1992, après la fin de l'Union soviétique, l'Azerbaïdjan a perdu le contrôle de l'enclave et de sept districts voisins.
Le 12 mai 1994, un accord de cessez-le-feu a été signé à Bichkek mettant fin aux hostilités qui avaient fait près de 15.000 morts et un million de réfugiés. La situation reste tendue dans la région malgré des efforts de médiation déployés par le groupe de Minsk de l'OSCE (Russie, France et Etats-Unis).