Selon lui, cette rencontre (elle s'est tenue à Pékin) a ceci d'important que la Corée du Nord a enfin "confirmé sa volonté de dévoiler tous ses programmes nucléaires et de fermer tous ses sites nucléaires".
Dans le même temps, estime le chercheur chinois, bien que certaines "difficultés techniques" n'aient pas permis d'établir le calendrier de la mise hors service des sites nucléaires nord-coréens, il est devenu possible de "voir les axes du travail à effectuer".
L'expert chinois s'est félicité de l'entente intervenue entre les chefs des délégations sur la nécessité de convoquer en août prochain une réunion d'un groupe de travail dans le cadre des négociations à six. Il a souligné que l'avancement de ces négociations dépendrait des résultats obtenus pendant les réunions des groupes de travail.
"Même si la rencontre entre les délégations n'a pas abouti aux résultats escomptés, on peut néanmoins "constater que le processus de dénucléarisation de la péninsule de Corée évolue dans le bon sens et que pour le moment, il n'y a aucune raison d'inquiétude ni de crainte", a assuré l'expert chinois.
Selon un autre participant au duplex télévisé, le directeur de l'Institut des relations internationales auprès de l'Université diplomatique chinoise, Wang Fan, le processus de négociations en tant que tel n'est pas actuellement moins important que son résultat.
A son avis, il existe un éventail de problèmes susceptibles d'entraver la dénucléarisation de la péninsule de Corée. L'analyste a cité parmi eux aussi bien des problèmes techniques que les difficultés existant dans les relations bilatérales entre les participants aux négociations, notamment entre les Etats-Unis et la Corée du Nord.
"Ce problème s'est déjà posé autrefois. Nous savons que le réacteur de Yongbyon a un jour été arrêté, mais puis, son travail a recommencé. Rien ne nous garantit que cela ne se répétera plus", a indiqué Wang Fan. Il estime que "si la Corée du Nord met hors service tous ses sites nucléaires et que ce geste reste sans réponse de la part des Etats-Unis, cela pourra créer un problème".
Les chefs des délégations participant aux négociations à six sur le problème nucléaire de la péninsule de Corée se sont réunis à Pékin du 18 au 20 juillet. Selon une entente intervenue pendant cette rencontre, le prochain round des négociations à six se déroulera en septembre prochain à Pékin. Il sera suivi d'une rencontre des chefs de la diplomatie des six pays participant à ces négociations: la Russie, les Etats-Unis, la Chine, la Corée du Nord, la République de Corée et le Japon.
