Pour les auteurs de la résolution, il s'agit d' "une heure de vérité".
"Si à cette rencontre la Russie confirme son intention d'opposer un véto et si elle ne laisse aucun espoir pour la poursuite du travail sur cette résolution, la question de la définition du statut du Kosovo passera au Groupe de contact dont la Russie est un membre mais où elle ne dispose pas du droit de véto", a indiqué aux journalistes avant cette séance le délégué permanent des Etats-Unis auprès du Conseil de sécurité, Zalmay Khalilzad.
Son collègue britannique, Emyr Jones Parry, estime également qu'"il n'y a pas d'autre solution".
Dans le cadre du Groupe de contact, il sera proposé à Pristina et Belgrade une solution pareille à celle dont fait état le projet de résolution : 120 jours pour des négociations, puis la décision définitive des intermédiaires internationaux, ont expliqué les diplomates.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a de son côté réaffirmé l'attachement de Moscou à sa position qui n'est pas fondée sur le plan de Martti Ahtisaari, ambassadeur spécial du secrétaire général de l'ONU et qui juge nécessaire d'obtenir, en tant que condition nécessaire pour le changement de frontières, le consentement de la Serbie.