LE DEPLOIEMENT DES ELEMENTS DE DEFENSE ANTIMISSILE AMERICAINE EN EUROPE DE L’EST EST UNE ILLUSION DE SECURITE

S'abonner
Le déploiement d'installations de la défense antimissile américaine en Pologne et en
Le déploiement d'installations de la défense antimissile américaine en Pologne et en Tchéquie ne donne qu’une illusion de sécurité, tandis que les conséquences militaires de ce projet et les mauvaises relations avec les pays voisins, c’est un fait réel. La plupart d’habitants de Pologne le comprennent, bien nombreux sont ceux qui ne veulent pas le déploiement des éléments de défense antimissile américaine dans leur pays.
Tels sont les résultats du sondage d’opinion, publiés mercredi par des journaux polonais. Seulement 28% des personnes interrogées soutiennent ces projets. Les autres ne comprennent pas ce qu’ils donnent à la Pologne. Un mécontentement par les projets des autorités qui soutiennent le déploiement des intercepteurs américains grandit. Ces actions font de Pologne un otage de la politique américaine, croit le rédacteur en chef du journal polonais « Nie » Eji Urban. En répondant aux questions des membres de l’émission en duplex Moscou-Varsovie, il a déclaré que le bouclier antimissile n’est pas à même de parer à une menace réelle.
Les gens redoutent les conséquences militaires éventuelles de ce projet car personne ne comprend qui protège ce bouclier, contre quel agresseur, quelles sont ses caractéristiques militaires et techniques. En Pologne sont publiés plusieurs articles des spécialistes qui prouvent que ce système n’aura pas un grand impact militaire et défensif pour la sécurité de Pologne. Il y a des avis, qu’il est incapable de parer à une menace réelle. Son rôle dans la sécurité de l’Europe n’est donc pas clair. Un Polonais moyen comprend mal ce que tout cela donne.
La Russie ne le comprend pas non plus. L’Iran et la Corée du Nord, agresseurs éventuels, mettront 15-20 ans à créer des missiles à moyenne portée. En plus, le bouclier antimissile monté en Pologne et en Tchéquie ne protège pas tous les pays européens, membres de l’OTAN. La Russie propose de créer un système uni de défense antimissile qui permettra de protéger un grand nombre de pays. Il s’agit de l’utilisation commune de la station-radar en Azerbaïdjan, à Gabala, et à Armavir, au sud de Russie. Le fait que la partie américaine n’ait pas répondu à l’initiative russe devrait donner à réfléchir aux autorités des pays de l’Europe de l’Est. Washington se soucie peu de la sécurité des habitants de Pologne et de Tchéquie. Pour les Etats-Unis, c’est un instrument dans les relations avec la Russie et l’Union Européenne.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала